À SAVOIR...

♦ Taille : Elle ne sait pas trop, ne s'amusant pas à se mesurer mais approximativement 1m59.
♦ Poids : 55 kg, environ.
♦ Yeux : Étant d'un bleu très clair, ils paraissent presque vitreux.
♦ Cheveux : Noir ébène et courts, ils ondulent légèrement sur ses épaules et sont, la grande partie du temps, détachés.

✚ Agata est tout d'abord quelqu'un de très fidèle. La trahison est synomyme de lâcheté pour elle et la lâcheté ne fait pas partie de son vocabulaire. Elle ne laissera jamais tomber quelqu'un à qui elle tient et sera toujours là. Agata ne se prend pas d'affection pour quelqu'un facilement. Généralement, elle commence à s'intéresser à vous avant de totalement s'attacher sans vraiment le montrer. Agata peut se montrer un peu trop protectrice envers ses petits protégés, peut-être parce qu'ils lui rappellent ses propres enfants disparus. Agata est quelqu'un de très cultivée au vu de tous les livres qu'elle a lu. Réfléchie et impertubable, Agata est un leader. Bien qu'autoritaire, elle impose le respect et se veut le plus juste possible. C'est une femme forte, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds sans pour autant tomber dans la vulgarité.
▬ Hautaine est le premier mot qui nous vient à la bouche lorsqu'il faut la décrire. Elle regarde souvent les autres avec un air de mépris et un sourire moqueur sur le visage. Il est vrai qu'Agata considère bien souvent les autres comme des seconds rôles, des petits êtres faibles, comme de simples moutons. Elle est assurèment assez orgueilleuse pour se penser supérieure aux autres. Agata est une femme fière et têtue. La contredire serait lui déclarer la guerre car elle a toujours raison et même si vous vous avisez de remettre en doute ce fait, elle aura toujours le dernier mot. Manipulatrice, elle excèle dans la réthorique, jouant avec les mots, trouvant une faille à vos répliques pour vous rabaisser au niveau de simple d'esprit. Agata n'est pas une femme facile, d'autant plus qu'elle peut se montrer extrèmement froide et insensible. Lorsqu'elle ne vous aime pas, tous vos petits malheurs la font rire aux éclats. Sachez encore une chose, Agata ne pardonne jamais. Agata ne laisse jamais de seconde chance.

❥ Démon intérieur : La colère ↔ Satan.

♦ Préférence sexuelle : Pansexuelle.
♦ Signe particulier : Il ne lui reste qu'une moitié d'auriculaire gauche, elle ne sait pas vraiment pourquoi.

♥ « Aime » : Les cigarettes. Agata est une grande addicte de ses petites choses. Elle en fume un voire deux paquets par jour. Toutes les occasions sont bonnes pour fumer. Elle est très rapidement en manque mais vu qu'elle ne peut pas s'abstenter trop souvent de son lieu de travail, elle se rabat sur une petite gorgée d'alcool fort, qu'elle cache dans un tiroir de son bureau. L'alcool, elle aime ça aussi. Mais les alcools bien forts, qui réveillent. Cependant, Agata n'ira jamais jusqu'à devenir saoul. Elle contrôle très bien ses doses, contrairement au tabac. Les livres, bien évidemment ! Ils lui permettent d'acquérir un certain savoir et Agata aime savoir ou plutôt tout savoir. Sa soif de connaissances ne s'arrêtent et tout nouveau livre est bon à prendre. Parmis les choses qu'Agata apprécie, il y l'art sous toutes ses formes et les morceaux d'opéra.
☢ « N'aime pas » : Le bruit. S'il y a bien quelque chose que ne supporte vraiment pas Agata, c'est bien le bruit. Sur ce point, elle est facilement irritable et peut s'emporter facilement pour avoir le silence. C'est bien pour ça, qu'elle reste la plupart du temps dans la bibliothèque où elle y règne d'une main de fer. Agata n'aime pas non plus que les gens viennent lui taper la causette en baratinant des choses plus inutiles les unes que les autres.
Les plats sans épices. Rien de plus triste qu'une plat sans poivre ni sel. Pour Agata, ses repas sont plus composés d'épices que d'autre choses. Il lui faut quelque chose pour chatouiller son palais, révéler des sensations nouvelles.
Les gens malpolis, qu'elle n'hésite pas à reprendre. Le chaud. Agata supporte difficilement lles hautes températures. À vrai dire, elle ne suporte pas au-delà de 20°. Perdre aux jeux. N'ayant pas vraiment de chance aux jeux et étant mauvaise perdant, Agata s'abstient de jouer et cela vaut mieux pour son adversaire. Qu'on touche à ses affaires. Quelque peu maniaque sur les bords, Agata ne supporte pas quand les choses ne sont pas à leur place habituelle. D'ailleurs, partout où elle passe, tout est impécablement rangé et propre car Agata n'aime pas non plus la saleté.


♦ Apparence divine : C'est un loup de taille titanesque et au pelage aussi sombre que la nuit. Ses yeux brillants d'un éclat mauvais sont d'une couleur rouge sang, sans pupille. Sa gueule, assez grande pour engloutir un homme entier sans difficulté, est parsemée de crocs capable de briser la roche.
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♦ Entrave : Son entrave se trouve être un dé à coudre en argent. Il se situe sur son auriculaire gauche.

BIBLIOGRAPHIE

Fenrir était un loup d'une taille gigantesque et doté d'une force colossale. Il est né de l'union du dieu Loki et de la géante Angrboda tout comme Jörmungand (le serpent de Midgard) et Hel (reine du monde des morts).

Plus il grandissait, plus il gagnait en taille et en force. Les dieux, eux-mêmes, le considéraient comme redoutable. Tout comme son frère et sa soeur, Fenrir était destiné à se retourner contre les dieux.
Pour ne pas souiller la terre de son sang, Odin proposa d'enchaîner l'animal, jugé désormais trop dangereux et trop fort.

   «Le loup ne l'a pas belle non plus
   Qui dans les chaînes doit
   Attendre le crépuscule des dieux.»

Fenrir, orgueilleux et ne pensant qu'à nourrir son ego d'éloges, accepta le défi que les Ases lui proposèrent. Il devait se libérer d'une chaîne, pour prouver à quel point il était puissant. La première, Loeding, ne tint pas longtemps. La seconde, Dromi, qui se voulait plus solide, se brisa presque aussitôt.
Le loup ne pouvait que se vanter de sa force tandis que les dieux se rendaient bien compte que la bête était assez forte pour les vaincre. Ils demandèrent l'aide des nains, leur demandant de fabriquer la chaîne la plus épaisse et la plus résistance du monde. Mais au lieu de ça, les nains présentèrent à Odin, un simple ruban, doux, soyeux. Il fut créé à partir de leur magie ainsi que de six autres éléments : le miaulement d'un chat, la barbe d'une femme, des racines de la montagne, des tendons d'ours, un souffle de poisson et de la salive d'oiseau.

Ce ruban que rien ne semblait pouvoir couper ou déchrirer prit le nom de Gleipnir. Mais Fenrir devenait méfiant. Alors, les dieux organisèrent un défi dans lequel tous devaient essayer de rompre ce ruban. Tous échouèrent. Vint le tour de Fenrir. Hésitant, il finit par se résoudre d'accepte, ne voulant pas passer pour un lâche. Il demanda, cependant, à ce qu'un dieu mette son bras dans sa gueule lorsqu'il passera l'épreuve. Et si les dieux tentaient de le piéger, il le dévorerait. Týr offra son bras.

Comme prévu, le loup ne put se défaire de l'emprise du ruban et broya le bras du dieu Týr, comme il l'avait dit. Les dieux rièrent alors devant la bête enchaînée. Odin lui planta une épée en travers de la bouche. La bave s'écoulant de la bouche de l'animal créa les fleuves Ván et Víl.
Fenrir se retrouva ainsi prisonnier, devant attendre ce que l'on appellera le Ragnarök pour se libérer de ses chaînes et éxécuter sa vengeance.



   «Le loup Fenrir marchera la gueule béante, la mâchoire inférieure rasant la terre et la mâchoire supérieure touchant le ciel, et il l'ouvrirait davantage encore s'il y avait la place. Des flammes jailliront de ses yeux et de ses narines.»
— Gylfaginning, chapitre 5110

Fenrir se libéra de ses chaînes lors de la bataille qui opposa les géants, dirigés par le dieu Loki, et les Ases.

   «Le loup engloutira Odin, et telle sera sa mort. Mais aussitôt, Vidar s'avancera et posera un pied sur la mâchoire inférieure du loup. À ce pied, il porte la chaussure dont la matière a été assemblée de toute éternité : ce sont les morceaux de cuir que les hommes rognent à la pointe et au talon de leurs chaussures, et c'est la raison pour laquelle tout homme qui veut venir en aide aux Ases doit jeter ces rognures. D'une main, il saisira la mâchoire supérieure du loup et lui déchirera la gueule : telle sera la mort du loup.»
— Gylfaginning, chapitre 5111

Comme prédit, Fenrir dévora Odin avant d'être tué par Vidar.
Fin de l'histoire.

Le Créateur n'en décida pas ainsi puisque l'esprit du loup se vit placé dans le corps d'une femme.
Comment pouvait-il, lui, Fenrir, le titanesques loup qui a dévoré Odin, roi des dieux, vivre sur cette île peuplée d'humains ? Il avait tout perdu. Son apparence originelle, sa force, ses enfants. Mais il lui reste toujours les souvenirs d'antan. Des souvenirs que Fenrir n'oubliera pas. Une vengeance inachevée. Il n'est peut-être qu'une simple bibliothécaire mais il restera toujours la terreur de ses dieux, la mort d'Odin et l'ennemi de Vidar.