À SAVOIR...

Taille : Tes mains... Elles sont petites, elles sont fragiles. Fragile comme ton être. Elles sont petites, comme ta taille. Tu es ridiculement minuscule. Un mètre et demi suivie de sept poussières. Ridiculement Invisible. C'est un mensonge. Sur cette scène je ne vois que toi. C'est le théâtre de ma démence.
Poids : Regardes ce corps, un corps si petit aux courbes charnues. Tu n'es pas mince mais ta taille est fine. J'aime tes rondeurs. Tes contours accueillant et tes hanches fertiles. Ce corps de poupée sophistiqué. Ces formes de poupon potelé. Dis-moi quelle mélodie ferait ta nuque si je venais la briser? Je veux t'entendre crier. Souffrir pour mieux mourir.
Yeux : Des cils longs, un regard d'ambre presque rouge. Camaïeu d'automne. Regardes ses yeux légèrement en amandes, ils sont clairs et profonds. Regardes-les si sincère, si grand. Tellement grands et expressifs désormais, tellement grands et chaleureux. Ce n'est qu'un regard. Deux perles vermeille, admirable pureté. Ces yeux trop parfait, je voudrais les crever.
Cheveux : Un rideau presque opalin, une pluie d'étincelles féeriques. Ils sont longs, si longs. Ils brillent et s'entremêlent. J'aime tes légères boucles. Dis-moi Laëlia si je les coupais, Pourrais-je voir naître à ses yeux si déroutant une larme?

✚ Douce - Gentille - Franche - Moelleuse - Concentrée - Sucrée - Calme -  Bienveillante - Crédule - Investie - Volontaire - Elegante - peu influençable - Responsable - Minutieuse - à l'écoute - Patiente - Perspicace - câline - Tactile et Infirmière.
▬ Tête en l'air - Maladroite - Sensible - Naïve - Inquiète - Exigeante - Paniquée - Empathique - Gourmande - Imprévisible - Plus mature que ce qu'elle laisse paraître - Timide - Paradoxale - Impatiente - Hésitante et Méfiante.
❥ Démon intérieur : BELZÉBUTH - De la plus sucrée des gourmandises.

Préférence sexuelle : Il n'y a pas de pire perversion que la chasteté. Une petite préférence pour une "chasteté" virile dans ce cas!
Signe particulier : Devant sa garde-robe, Laëlia cogite. Laëlia devant sa garde-robe ne sait jamais ce qu'elle veut. C'est parce qu'elle a trop d'pulls, de ch'mises et de culottes. De chaussettes, de chaussures et de frocs. De manteaux, de bas, de corsets, de jupons, de jupes, de nus-dos, de débardeurs, de robes et de tailleurs, de foulards, de maillots, de jambières... …Lise désespère. Heureusement qu'elle porte principalement sa tenue d'A.I.S

« Aime » :La glace - La vanille - le caramel - l'amande - le parfum - les dessous de dentelles - les bas et ses jarretières - les talons à bout ronds - les robes - Le chocolat - Les biscuits - Les cookies - la couture - la cuisine - les peluches - les lunettes - le savon - les bains - le soleil - la nuit - la pluie - la neige - les cheveux des autres - l'odeur du bois - la chaleur de tes bras - les baisers - l'indécence - les étoiles - les histoires pour enfants - l'odeur de la cigarette - Les bonbons - les sucettes - se taper sur la bonne joue quand elle à un cils - les fraises - Les tomates - la pastèque - l'eau - les caresses sur la tête - sur le reste du corps - Les vieux films - Entendre crapoter le début d'un bon vinyle - les dessins-animés - La salade - la brise d'été - et bien plus encore.
« N'aime pas » :Les endives - Les poivrons - les pommes de terre à la vapeur - la salive des chiens - le poivre - la moutarde - tout ce qui piquent - le sang - les bruits forts - l'orage - Avoir les chaussettes mouillées - se cogner les doigts pieds dans les meubles - Les armes à feu - l'odeur de sueur - La violence - l'injustice - les gros chiens et  les araignées.

BIBLIOGRAPHIE
Voyez-vous la demoiselle?
Celle avec des petites lunettes?
Elle est assise sur sa chaise à roulette, une blouse blanche sur les épaules et la mine sérieuse. Elle est concentrée, sourcils froncés. Elle remplie proprement les registres de l'infirmerie. Le noms des patients et les traitements, avant d'aller ranger les cahiers comme chaque soir pour les ressortir chaque matin. C'est une petite nouvelle dans l'établissement, juste quelques semaines qu'elle est ici, elle commence à prendre ses marques. Ses repères dans ce nouveau monde, mais elle est performante. Elle aime son métier, l'infirmière Johwell.

Une lettre entre les mains.
Des étoiles dans les yeux.
Elle découvre qu'elle a la possibilité de venir exercer son métier dans un endroit unique. Garden hills. L'Académie sur une île. Une Académie bien étrange et unique. Dont aujourd'hui encore, elle ne connait pas toutes les vérités. Jeune diplômée, elle voit en cela l'opportunité de fuir sa famille et son prestige pour exercer son métier sans pression, juste par passion. Elle l'aime son titre d'infirmière.

Une Seringue à la main.
Du sang pleins les doigts.
Ce n'était vraiment pas fait pour elle... Même si elle a essayé, même si elle en a les capacités. De grandes études, un beau métier. Laëlia ne désire être qu'une petite infirmière aux services des plus grands. Quelle honte pour cette grande famille réputée dans la sphère médicale. Son père, directeur de l’hôpital ne cache pas sa déception... Mais ses frères, qu'ils soient médecin, chirurgien ou pédiatre la soutiennent. Affirmant qu'il prendront la relève à sa place, qu'elle n'a pas à s'en faire. Ils l'aiment si fort ses frères... Une future petite infirmière Johwell.

C'est une belle destinée.
Devant une tasse de thé.
Elle passe beaucoup de temps avec sa grand-mère. Elle lui parle de ses rêves, de ses idées. Elles font les vides-greniers et les brocantes ensemble. Elles partagent la même passion pour les bijoux anciens. Elisabeth est une femme pourtant à l'allure sévère, une femme de caractère mais une si douce grand-mère avec Laëlia, elle voit peut-être en elle, le souvenir de sa défunte fille. Morte dans les premières années de vie de Laëlia. Une maladie qui lui fit quitter le monde sans douleur un soir d'été. Une maladie pour laquelle il n'y avait pas de traitement.

Une bague parfaite.
Assortie à son pendentif.
Un pendentif avec une pierre de lune ronde au centre, cerclé par de l'argent vieilli plein d'arabesques. Des rubans bleu pâle et un peu de dentelle. Sur une chaîne assez longue pour qu'il se cache contre son cœur. Un cadeau d'Elisabeth dont elle ne se sépare jamais. C'était le cadeau de ses 10 ans qui trouvera quelques années après un bracelet avec la même pierre, des boucles d'oreilles lors d'un voyage à l'étranger et aujourd'hui une bague pour le compléter. Un assortiment dont elle est fière qui a traversé le temps avec elle.

Un cœur fragile et un sourire.
Cheveux blancs et billes carmines.
Elle est une fois encore alitée, elle est faible et sa respiration siffle. Elle doit subir une greffe du cœur dès qu'il y aura un donneur compatible. Bien sûre les démarches sont plus rapide quand on est la fille du directeur de l’hôpital mais ce n'est pas non plus immédiat. Alors elle souffre en silence depuis les six premières années de sa vie, Gardant son sourire et bonne humeur pour n'inquiéter personnes. Elle doit se ménager et ne peut pas réellement profiter de son enfance. Toujours surveillée, souvent hospitalisée, des contrôles et des interdictions sans jamais quitter son sourire. Une enfant courageuse et aimée. Une enfant à la peau aussi blanche que le lait.