À SAVOIR...

♦ Taille : 1 mètre 75
♦ Poids : 58 kg
♦ Yeux : Bleus
♦ Cheveux : Blonds

✚ Audacieuse ○ Extravertie ○ Franche ○ Spontanée ○ Assurée ○ Fêtarde ○ Célèbre ○ Gourmande ○ Indulgente 
▬ Hypocrite ○ Impulsive ○ Possessive ○ Egoïste ○ Indiscrète ○ Arriviste ○ Médiante ○ Superficielle ○ Flemmarde ○ Hautaine
❥ Démon intérieur : Dée

♦ Préférence sexuelle : Bisexuelle ? Qu'importe au fond
♦ Signe particulier : Une bombe à l'état pur ça c'voit non ?

♥ « Aime » : Etre au centre de l'attention est vital pour elle, il faut qu'elle soit entourée et appréciée. Etre au top dans sa garde-robe, raconter sa petite vie de fausse parisienne à qui veut bien l'entendre ou encore s'inventer toute la suite. Boire un bon coup le soir dans tous les bars des horizons tout en évitant de finir bourrée au sol.
☢ « N'aime pas » : Les journées de pluie, ne rien faire ou avoir trop de choses à faire. Ne pas être admirée par une personne pendant toute la journée. Etre stalkée par des inconnus. Son accent lorsqu'elle s'énerve, elle l'a gardé de son enfance.

BIBLIOGRAPHIE

Karen est née dans une famille habitant une petite commune loin des grandes villes. Un père travaillant dans le milieu agricole, une mère professeur de langues à domicile. Ce n'était pas une mauvaise ambiance qui régnait dans leur maison si on oubliait tous les caprices de Karen qui voulait absolument quitter cette campagne nuisible. Ses camarades de classe n'arrêtaient pas de parler de la capitale en l’idolâtrant et elle, n'avait jamais pu poser un pied là-bas. Parce que c'était trop loin, qu'ils n'avaient pas le temps et ne voyaient pas l'intérêt d'y aller. Tout ce qu'elle recevait en rapport avec Paris étaient des magazines ou des petites figurines de la Tour Eiffel.

A peine sept ans, elle se prenait pour une petite demoiselle et ne supportait plus aider son père dans la boue. Karen s'amusait à tenter des coiffures plus ou moins loufoques avec des pinces, le lisseur ou encore friseur pour trouver ce qui lui allait le mieux. Bien entendu, cela ne suffisait pas, elle fouillait dans les tiroirs de sa mère pour goûter très tôt au maquillage qu'elle mettait très mal. Un jour, en fouillant dans l'armoire, elle trouva des lettres d'une autre langue qu'elle ne comprenait pas mais il y avait des coeurs, le nom n'était pas celui de son père. Elle l'a rangé et s'est plutôt occupée du maquillage, du parfum qui l’asphyxié et d'un tas d'autres choses. Tous les soirs, sa mère la grondait en rangeant tout son bazar mais cela ne choquait pas la petite.

Trois ans plus tard, tout a changé. Un mal pour un bien. Son père avait trouvé les lettres écrites et bien que son anglais n'était pas parfait, il a compris. Sa femme a joué l'incompréhension avant de tout avouer, qu'elle en avait marre d'être ici et avait trouvé bien mieux. Karen maniait le mascara à ce moment, le rouge à lèvres aussi et le liseur lui brûlait moins les cheveux. Elle n'a pas compris ce qui se passait mais voulait partir. Pas qu'elle en voulait à son père ou même sa mère, c'était l'autre l'erreur qui avait tout gâché. C'est ce qu'elle pensait de cet homme dans l'avion, à l'aéroport et même en voyant le nouveau sol. L'Amérique. Les Etats-Unis, la grande classe selon sa mère, une nouvelle chance pour elle. Les deux premières années, elle apprenait la langue à l'aide de sa mère, facilement. Le paternel avait de l'argent à donner, elle s'acheta des vêtements plus présentables avant de gagner son nouvel établissement.

Jeune arrivée mais déjà une popularité montante avec tout ce qu'elle racontait sur Paris. Tous croyaient vraiment qu'elle venait de là-bas, ils l'appréciaient déjà sans qu'elle ne se donne la peine de faire des efforts. Ses notes parlaient pour elle, la moyenne avec facilité, elle participait pour débloquer les cours. C'était une scolarité qui lui convenait bien mieux, chaque jour à tenter des tenues différentes, toujours dans son magnifique rôle de parisienne. A ses anniversaires, elle demandait des vêtements, des beaux bien entendus et son beau père s'y pliait. Dans l'unique but de se faire bien voir de sa femme qui semblait totalement folle de lui. Pitoyable, elle aurait dû mener la danse et pas se laisser avoir aussi facilement. C'est ce qu'elle pensait à ses treize ans, ne parlant plus aux deux adultes qui semblaient bien loin de son monde où elle était la reine.

Ce fichu beau père voulait l'envoyer en internat pour qu'elle ne soit plus dans ses pattes à la maison. Karen a immédiatement refusé. Que d'autres la voient le matin, les cheveux en pétard ? Pas question que cela arrive. Comme sa mère semblait pour une fois l'écouter, elle put rester dans cette maison. Avec l'âge, ses tenues devenaient plus féminines, glamours, plus séductrices et elle passait des soirées animées chez certains amis. Ils touchaient de temps en temps à l'alcool même s'ils n'étaient pas autorisés, c'était la folie de l'adolescence. Un dimanche, elle est rentrée chez elle, un peu étourdie par l'effet de l'alcool et son beau père en a tout de suite profité. Il a eu la sale idée de vouloir l'envoyer sur une autre île, dans une autre école. Parce que Karen avait des mauvaises fréquentations, qu'elle avait des notes en baisse et tout un tas d'autres raisons pour la faire partir. Constatant que sa fille semblait en effet 'alcoolique' -boire une fois un peu trop n'avait jamais tué-, elle accepta immédiatement de l'envoyer là-bas. Cette fois, elle n'avait pas pu la raisonner, trop tard.

Karen fit ses valises, une bonne vingtaine qui contenait tout son nécessaire de survies. Tant pis, elle était haineuse vis-à-vis de cet homme mais rien ne changerait. Elle arriverait là-bas, serait célèbre, aimée, désirée, sortirait avec des nouveaux amis et passerait du bon temps. Ce serait une bonne nouvelle vie, un troisième essai.