La chambre de Dolly est certainement la plus simple. Les couleurs sont plutôt froides, il n'y a aucune décoration personnelle et seuls un appareil photo et un ordinateur portable presque constamment allumé dominent sur le bureau. Contre le mur clair, son lit n'est jamais fait car, je cite, "à quoi bon puisqu'on va le défaire le soir même". On ne peut pas dire que ce soit une chambre très bien rangée, mais elle ne semble pas en désordre non plus. Mis à part les draps froissés, les vêtements roulés en boule dans l'armoire et le sac et les chaussures balancés n'importe où, rien ne traîne.

La chambre de Leah est grande sans être immense, deux murs sur quatre sont peints d'une couleur pastel. Son lit est un grand lit deux places posé contre le mur. De part et d'autre de ce meuble se situent deux tables de nuit, sur lesquelles sont posées des piles de livres et des lampes de chevet. Diverses images et photos, prises par Leah, ornent le mur, celui qui est derrière le lit. Une commode se trouve entre une bibliothèque et un panier. Un bureau est placé juste en dessous de la fenêtre et seuls un ordinateur, une lampe et un classeur traînent sur celui-ci. Une chaîne Hi-fi, un miroir et diverses étagères sont disposés dans sa chambre. Elle est perpétuellement rangée et son lit est toujours fait.

Spacieuse et ordonnée tout en restant d'un classique exemplaire, la chambre d'Ambroise est à l'image de ce qu'on attend de lui : les couleurs sont chaudes, orangées ou jaunes et il y a des livres à foison dans les étagères. Quelques consoles traînent ici et là ainsi qu'un imposant PC sur le bureau mais c'est tout. La pièce étant celle la plus haute, c'est celle qui capte le plus de lumière et le matin on dirait que l'intérieur s'embrase quand le soleil éclair la pièce - et vice versa quand il se couche. On peut dire que le Dieu du Soleil a bien trouvé sa place.

J’entre dans le manoir Éridan, un feu semble brûler dans l’âtre, c’est pour ça qu’il me plait tant. Je pousse la porte de ma chambre. J'entre dans une pièce de taille moyenne ni chaleureuse ni froide, rangée sans l’être. Le sol est une sorte de parquet gris et les murs tirent vers le rouge. A ma gauche se trouve une grande fenêtre encadrée de rideaux gris. Je peux y apercevoir un saule qui fait danser ses feuilles et ses branches, seul au milieu d’un champ. En face de la fenêtre se trouve un grand lit blanc qui semble m’appeler, quelques livres se trouvent par terre à côté du lit, au pied d’une table de chevet ou trône mon ennemie juré : le réveil. Je porte mon regard sur le bureau qui se situe juste à côté de la fenêtre et qui fait l’angle de la pièce. Dessus se trouvent des feuilles de cours, des livres, une peluche et un Pc presque jamais utilisé. Juste à côté du bureau se trouve mon immense armoire en chêne avec un miroir sur la porte. Dans le coin droit se trouve une petite cheminée, je ne peux m’empêcher de la fixer longuement avant de fermer la porte.