À SAVOIR...

♦ Taille : 1m67.
♦ Poids : 53kg.
♦ Yeux : Un rouge et un doré.
♦ Cheveux : Blanc comme neige

✚ ouverte, chaleureuse, drôle, enjouée, amusante, maligne
▬ jalouse, orgueilleuse, seductrice, manipulatrice, menteuse, fiere
❥ Démon intérieur : Lucifer

♦ Préférence sexuelle : Bisexuelle
♦ Signe particulier : Son oeil gauche de couleur or est assez particulier, non ?

♥ « Aime » : s'amuser, être entourée, séduire, les choses belles, le sucre, se sentir superieure, le poulet
☢ « N'aime pas » : qu'on se moque d'elle, les légumes, la cigarette, être seule, qu'on la repousse

♦ Apparence divine : Sous forme divine,  le kyūbi no kitsune qu’elle est devient un magnifique renard blanc. Principale caractéristique ? Ses neufs queues qui la distinguent des kitsune normaux, bienfaiteurs japonais. Ses prunelles sont d’un doré pailleté de rouge, et des marques écarlates peignent sa fourrure impeccable. Le démon est bien plus imposant que les renards normaux, dépassant presque les loups les plus importants. Voici une image de sa forme divine.

♦ Entrave : Sous forme de kitsune, les peintures pourpres de son corps s'iluminent différemment. Sous forme humaine, elle dispose d'un tatouage à l'encre noir sur ses poignets représentant les même arabesque que sous sa forme démoniaque. Un autre tatouage represente un 9 en japonais. Ces marques-ci brillent de façon très distincte lorsqu'elle tente d'utiliser son pouvoir.

BIBLIOGRAPHIE

Spoiler:

Maintenant que vous en savez un peu plus sur le Kyūbi no Kitsune, je peux vous raconter l’histoire de Kaorie.

Le plus âgé de tous les renards du Japon a aujourd’hui plus de 2000 ans. Avec ses neuf queues et son regard fait d’or, il est l’une des créatures mythologiques la plus admiré. Son charisme et sa beauté font de lui un être à la fois attirant et repoussant. Car le Kyūbi no Kitsune qu’est Kaorie, n’est pas un être pacificateur. Ayant toujours vécu au contact des humains, que ce soit sous sa forme humaine où par le biais d’humain qu’il contrôlait, Kyūbi a su se mêler à eux. Les débuts furent compliqués : les rites et mœurs changeaient si vite, il fallait apprendre, comprendre, retenir et appliquer. C’était difficile de réussir à n’éveiller aucuns soupçons. Néanmoins, ses siècles de vie lui ont permis d’acquérir la capacité de vivre au sein même des humains.  

Des lors, Kyūbi mena une vie des plus excitante. Jouant tours après tours, égarant les passants, trompant les femmes, induisant les hommes en erreur. Les humains étaient si fascinants. Plus leur âge avançait, plus ils se brimaient naturellement, et plus il était facile de les écarter du chemin qu’ils s’étaient bâtit. Kyūbi fut la cause de nombreuses disputes, divorces et même suicides. Mais cela ne la chagrinait point. Kyūbi s’amusait de tout cela, elle aimait voir leur visage se décomposé lorsqu’ils réalisaient qu’ils s’étaient fait berner. Le Kitsune entraina de nombreux humains à la dérive sans regretter une seule fois ses actes. Son plus grand plaisir était de posséder une jeune vierge à la veille de son mariage, afin de lui faire commettre l’acte irréparable, puis de la laisser là, sale et impure, devant son futur époux. Les humains se déchiraient si facilement, ils étaient trop naïfs, trop avides. Ils voulaient tout sans rien avoir à faire. Leur promettre des choses étaient si facile : ils tombaient un par un.

Mais alors que l’âge de Kyūbi prenait de l’ampleur, les japonais changèrent. Petit à petit, Kyūbi fut moins présent dans leur coutume. On ne priait plus pour se protéger de lui, on ne pensait plus à lui. Finalement, on l’oubliait.  Dans un premier temps, le kitsune ne réalisa pas la chose et continua de se moquer des humains. C’est alors que certains humains finirent par ne plus se préoccuper de lui. Alors que Kyūbi apparaissait devant eux, fier et malicieux, les adultes l’ignoraient. Kyūbi ne les effrayaient plus, Kyūbi ne les impressionnait plus. Il était devenu une simple attraction dépassé par le cours du temps. Et cela l’affecta énormément. Plus de tours à jouer, plus de farces à exécuter, plus de femmes assez faibles pour se laisser posséder. Kyūbi s’ennuyait, seul.

Il passa plusieurs décennies à ne rien faire. La solitude le rongeant peu à peu, il ne supportait plus la race humaine. Ces êtres s’étaient désintéressés de lui, malgré sa grandeur, malgré sa beauté ! Désormais, ils étaient capables de se troubler seuls. Smartphones, infidélités, déshonneur. Les humains n’étaient plus aussi purs qu’avant, aussi un démon fauteur de trouble comme Kyūbi  n’avait plus aucun travail a faire. Les humains se désorientaient déjà tout seul. Pour Kyūbi, ils ne méritaient plus aucune clémence, et si les adultes ne le craignaient plus, alors les enfants les remplaceraient. C’est ainsi que lui germa en tête l’idée de venir troubler les plus petits des humains. D’après lui, en les tourmentant dès le plus jeune âge, il était certain de s’amuser avec eux pendant plusieurs années, influençant ainsi toute une génération.

Mais les enfants le répugnaient, aussi il mit longtemps avant d’exécuter son plan. Trop long. Car assez longtemps pour que le créateur s’en rende compte. Devant la faiblesse qu’avait fait preuve Kyūbi pour s’attaquer à des humains en bas-âge, le créateur fut sévère. Et la sentence tomba. Il fut exilé sur l’île de Garden Hills. On lui ôta tous ses pouvoirs et on restreigne son apparence à celle d’une adolescente afin de le faire passer pour une étudiante. Le but ? Montrer à Kyūbi que la vie d’un humain est déjà suffisamment compliqué sans qu’un kitsune n’interfère et lui apprendre à comprendre ces derniers. Mais même si Kyūbi fit bonne figure devant le créateur, allé sur l’île ne l’enchantait point. Il connaissait déjà les humains, il n’avait rien à apprendre de plus. Néanmoins, il commença à s’attacher à sa nouvelle prison, et se mit au défi de continuer son rôle de Kyūbi no Kitsune. Cette fois-ci, sans magie, tout résiderait dans la persuasion. Ce nouveau challenge l’enchanta au plus haut point.

Et si la prison devenait un nouveau terrain de jeux ? ~